L'halieute protège les espèces de poissons menacées de surpêche. Son expertise permet d'évaluer les stocks et de réglementer les méthodes de capture. Il s'intéresse aussi à l'élevage aquacole et contribue à préserver l'environnement marin.
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© Grigorios Moraitis/iStock.com
En quoi consiste ce métier ?
L'halieute protège les espèces de poissons menacées de surpêche. Gérer les ressources vivantes des milieux aquatiques est devenu un enjeu pour l'avenir de la planète. En ce sens, ses recherches permettent d'évaluer les stocks et de réglementer les méthodes de capture.
L'halieute procède à des analyses biologiques et économiques de l'activité de pêche. Il étudie les modalités de reproduction (périodes et lieux de ponte), le régime alimentaire de chaque espèce, et en évalue les taux de mortalité. Il s'intéresse aux campagnes de pêche déployées par secteur, en enquêtant sur l'activité des navires. Il modélise ensuite toutes ces données et obtient des informations sur l'état des stocks qu'il transmet aux instances internationales.
Ce chercheur, qui exerce souvent dans un organisme public comme l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer), est titulaire d'un bac + 5 en agronomie, biologie ou environnement marin... voire d'un doctorat.
Les formations et les diplômes
Après le bac
De bac + 5 (diplôme d'ingénieur agronome option halieutique ou master en sciences halieutiques ; en ressources aquatiques et exploitation durable ...) à bac + 8 (doctorat en halieutique).
- Diplôme d'ingénieur de l'École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine
- Diplôme d'ingénieur de l'Institut agro Dijon spécialité agronomie
- Diplôme d'ingénieur de l'Institut agro Montpellier SupAgro spécialité agronomie
- Diplôme d'ingénieur de l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement (AgroParisTech)
- Master mention biodiversité, écologie et évolution
- Master mention biologie
- Master mention économie appliquée