Ma 1re année
Bac pro artisanat et métiers d’art
Option marchandisage visuel
Bac pro artisanat et métiers d’art
Artisanat et métiers d’art option marchandisage visuel

Sarah est élève en 1re du bac pro marchandisage visuel au lycée Eugénie Cotton, établissement public situé à Montreuil, près de Paris. La jeune femme nous parle de son année de seconde et de ses projets d’avenir.

Pourquoi avoir choisi ce bac professionnel ?

Après la 3e, Sarah espérait passer en seconde générale et technologique pour ensuite préparer le bac STD2A. Ayant "des difficultés dans les matières générales", ses professeurs lui ont déconseillé cette voie. Elle a donc cherché une formation accessible après la 3e en arts appliqués. "J’ai toujours aimé construire de mes mains des objets, comme des boîtes en bois." Elle opte pour le bac pro marchandisage visuel où l’on apprend à fabriquer de A à Z des présentoirs, des décors pour, par exemple, mettre en valeur une vitrine d’un magasin… "Je peux ainsi mettre en avant mon habilité manuelle !"

Ce qui change par rapport à la 3e ?

"En classe de 3e, nous étions une trentaine d’élèves. En bac pro, nous ne sommes qu’une douzaine. Du coup, les professeurs sont très disponibles pour nous aider !" Sarah apprécie cette proximité avec les enseignants : "au collège, ils nous expliquent une, deux puis trois fois, ensuite ils passent à autre chose. En lycée pro, ils répètent jusqu’à que chaque élève ait bien assimilé la leçon ou la technique… C’est rassurant !"

Sur quoi portent les enseignements professionnels ?

"On nous explique d’abord ce qu’est le marchandisage visuel. Puis on apprend en atelier à faire des planches de dessin et des maquettes pour, petit à petit, créer un projet de décor mettant en valeur le produit dans un espace commercial ou une vitrine !" Des cours en arts appliqués (histoire de l’art, styles…) et en communication visuelle (graphisme, infographie) préparent également les élèves à être autonomes : "On nous donne les outils pour mener un projet de A à Z, de la conception jusqu’à la réalisation d’un support comme par exemple un présentoir ou un décor éphémère."

À quoi faut-il se préparer ?

Appréciant la diversité des enseignements, Sarah reconnait que la charge de travail est importante : "il faut vraiment s’impliquer pendant les cours et lors des ateliers, car on apprend à devenir marchandiseur visuel. Il faut donc être motivé et travailleur !" Si les matières générales restent présentes dans le programme, elles sont toujours en lien avec les activités professionnelles et les besoins du métier : "Par exemple, on apprend à utiliser des outils mathématiques (mise à l’échelle, rapport de calcul, etc.) pour réaliser un dessin technique."

Comment se passent les stages ?

Sarah a effectué l’an dernier deux stages : le premier dans un magasin d’habillement, le second dans une boutique de sport : "j’ai pu observer le travail des salariés de ces espaces, leur poser des questions… Et comprendre comment ils ont aménagé leur espace commercial pour inciter les visiteurs à acheter les produits !"

Des projets pour la suite ?

Sarah souhaite après son bac poursuivre ses études, dans le domaine de l’aménagement d’espaces. "Mes professeurs m’aideront à trouver une formation et une école qui sied à mon projet." Elle se donne les moyens d’y parvenir : "je m’investis au quotidien pour avoir un bon dossier scolaire… et me donner un maximum de chances d’intégrer une formation supérieure en architecture d’intérieur."

Crédits photos :
Photo d'ouverture : Brauns/iStock.com
Portrait : Yves Bollet/Onisep