Entrée dans la vie active et situation de handicap
© B. Gilles de la Londe/Onisep
35 % des personnes handicapées ont une activité professionnelle et 19 % sont en recherche d’emploi. Parmi ces demandeurs d’emploi, 80 % n’ont pas le niveau bac. Signe de l'enjeu de la formation pour s'assurer d'une bonne insertion.
Anticiper et découvrir
Étape essentielle pour le jeune adulte, l’entrée dans la vie active se prépare longtemps à l’avance. Dès 14-15 ans, l’élève devra s’interroger sur le métier qu’il envisage. Un premier choix d’orientation doit être émis en fin de 3e pour les élèves de collège ou d'établissement médico-social (IMPro: institut médico-professionnel, IME: institut médico-éducatif…).
Premiers jalons vers la vie professionnelle, les stages (dès la 3e) ou les formations en alternance école-entreprise (du CAP aux études supérieures) permettent au jeune handicapé de découvrir le monde du travail et d’enrichir ses compétences.
S’appuyer sur des réseaux
Quel que soit son parcours scolaire, en établissement médico-social ou sanitaire, en apprentissage ou à l’université, le jeune adulte pourra s’appuyer sur les équipes d’insertion ou les référents handicap de son établissement de formation. Ils assurent un lien avec le monde du travail et les structures d’aide aux personnes handicapées.
Choisir un métier adapté
Les déficiences n’entraînent pas forcément une situation de handicap dans le monde du travail. Appareillé, un déficient auditif peut exercer un métier dans la communication. De même, un malvoyant peut occuper une fonction commerciale, à condition d'utiliser un matériel et un poste de travail adaptés.
La RQTH (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé)
La RQTH, attribuée sur demande par la CDAPH (commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées), permet d’accéder à l’ensemble des dispositifs spécifiques d’aide à l’insertion.
L’orientation professionnelle
La personne reconnue travailleur handicapé peut demander à la CDAPH de lui proposer une orientation professionnelle en milieu ordinaire de travail (dont, entreprise adaptée) ou en milieu protégé (Esat).
Cependant, la CDAPH n'est pas un organisme de placement : l'admission en structure de travail protégé ne peut se faire que sous réserve de places disponibles ; de même, l'orientation vers le milieu professionnel donne accès aux dispositifs d'accompagnement et d'aide à la recherche d'emploi, mais la CDAPH ne fournit pas de liste d'employeurs potentiels.
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